Portrait de Francesca Gariti, la photographe du Grand Charles

Les travaux du Grand Charles ont commencé depuis un peu plus d’un an, en fin d’année 2020, de la première pierre à maintenant, nombres de collaborateurs SOPREMA ont pu assister à l’évolution de ce chantier titanesque qui nous révèle chaque jour un nouveau visage. 

Bonjour Francesca, peux-tu nous présenter ton parcours ? 

Je m’appelle Francesca Gariti, j’ai 50 ans je suis mère de 5 enfants et je réside ici, à Strasbourg. Je travaille dans le milieu médical et je fais de la photographie depuis 2016. 

J’étais très active sur les réseaux sociaux et mon aventure, en tant que photographe, a débuté à la suite d’un évènement fort qui changea le cours de ma vie personnelle. C’est alors que j’ai développé ce besoin de transmettre ma perception du beau. Je crois sincèrement que la beauté se situe à portée de main pour qui veut la voire. En 2016, face à l’escalade de la violence des images et des mots sur les réseaux sociaux, j’ai tenté de replacer un peu de beauté dans cet espace, en publiant mes photographies. 

Depuis, j’ai eu l’occasion de pouvoir travailler sur des photos d’art, d’illustrer un livre de cuisine, de participer à différentes expositions et concours. Tout ceci s’accompagne de très belles rencontres. Je dirais que l’essence même de mon activité de photographe réside dans deux points : 

• Prendre de la hauteur : en tant qu’adepte de la montagne, s’élever vers un autre monde, une autre perspective, se dépasser est une quête personnelle. Passer du monde terrestre et matériel vers un monde plus céleste et spirituel. Ainsi, c’est toujours une expérience fantastique que de me retrouver au sommet du Grand Charles et ceci, malgré le froid. 
• Voir le monde autrement : suite logique du premier point, en changeant sa perception des choses, on peut découvrir un nouveau prisme de lecture du monde, ce que je trouve particulièrement important quand on exerce une activité artistique. 

Depuis combien de temps travailles-tu en collaboration avec SOPREMA ? 

Mon aventure SOPREMA a commencé en février 2021. Comme je l’évoquais tout à l’heure, mon parcours est jonché de très belles rencontres. Madame Bindschedler fut l’une d’elles. Je la remercie infiniment pour sa confiance. Grâce à elle, j’ai tout d’abord eu l’opportunité de photographier le Golf du Kempferhof qui est pour moi, un lieu d’apaisement, une vraie bulle de tranquillité qui coupe mon quotidien.  

Puis, en novembre 2020, Mr Bindschedler en personne, PDG de SOPREMA, m’a contactée pour me proposer le projet magnifique que celui de couvrir l’avancée du Grand Charles, ainsi que d’autres évènements comme le gigot bitume. Moi qui ne connaissais que le gigot à l’ail, je découvre ainsi le milieu du bâtiment et ses traditions. D’ailleurs, j’ai un souvenir particulièrement émouvant de cet évènement : j’étais tellement concentrée et enthousiaste à l’idée d’immortaliser cette tradition du gigot bitume que je n’ai même pas remarqué le support d’exposition de 2 mètres sur 3 qui représentait une mosaïque géante de mes photos du chantier du Grand Charles. C’était très surprenant et touchant pour moi de visualiser mes photographies imprimées en si grand format et de surprendre en même temps, les nombreuses personnes du chantier essayer de se retrouver sur la centaine de photos que composait ce support. 

Quel est ton plus beau souvenir sur le Grand Charles ? 

Je n’ai pas un souvenir en particulier mais une multitude de souvenirs. Pour moi, travailler sur ce projet c’est avant tout une aventure humaine. J’ai eu l’occasion de voir des Hommes avec cet amour incommensurable du travail bien fait, qui ont toujours le sourire, qui travaillent dans des conditions très rudes, en tout temps. Je n’en revenais pas de voir autant d’organisation, de respect et de bonne humeur. C’est une véritable leçon de vie que ces orfèvres du bâtiment nous transmettent. 

Je tiens également à saluer Mr Bindschedler, le brillant architecte de ce projet colossal que je mets au même niveau qu’une cathédrale tant la précision, l’expertise et l’exigence sont poussées à un niveau extrême : celui de l’excellence. Je dirais que chaque jour est un beau souvenir porté par des rencontres mémorables. 

Quelles sont les photos dont tu es le plus fière ? 

Les photos dont je suis le plus fière restent celles que j’ai prises des Hommes sur le chantier. Il y a cette ambivalence entre la beauté et la dureté de leurs métiers qui, je trouve, donne à ces photos une authenticité ainsi qu’une valeur symbolique forte. Au-delà de la simple capture du moment présent, je tiens à mettre un point d’honneur à la véritable reconnaissance de leurs travails, de leurs engagements et de leurs expertises. 

Quelle est la photo que tu rêves de faire sur le site du grand Charles ? 

La photo que je rêve de faire est une photo très intimiste avec toute l’équipe qui a travaillée sur le Grand Charles comprenant les différents corps de métiers. Quand j’y pense, cette aventure humaine a été tellement riche que j’espère avoir la chance de pouvoir en revivre de la sorte. Encore une fois, je remercie infiniment Mr Bindschedler de sa confiance et l’opportunité pour moi de vivre une telle expérience professionnelle. 

Je tiens aussi à remercier Mr Weymann, Directeur des Opérations sur le chantier du Grand Charles, pour son accompagnement tout au long de ce projet ainsi que toute l’équipe du service communication pour la bonne transmission de mes photographies. 

Enfin, je salue particulièrement l’ensemble des ouvriers et maîtres d’œuvres que j’ai côtoyé tout au long de mes déambulations photographiques sur le site du Grand Charles. 

Et si, par curiosité, vous souhaitez découvrir les aventures photographiques de Francesca en dehors de SOPREMA, vous pouvez la retrouver sur Instagram sur son compte @des_ racines_et_des_rêves.  

Nous vous invitons également à suivre la page Instagram du Grand Charles @legrandcharles_soprema